L'ensemble

Historique

Créé en 1988 par Géraldine Toutain, l’Égide, qui succède à l'Ensemble Vocal Pythagore, explore le répertoire baroque, renaissance et médiéval.

Ensemble associatif amateur de haut niveau, il sera successivement dirigé par Marie-Noëlle Maertens, Charles Barbier, Anne Périssé-dit-Péchacq puis Jan Jeroen Bredewold. Il participe à des collaborations et master-classes avec Pierre Maervan, Samuel Muller, l'ensemble Quentin Le Jeune, le Baroque Nomade et Jean-Christophe Frisch, Véronique Gens, Lucile Richardot, Marouan Mankar-Bennis ou encore le Consort des Planètes.

Il est salué par la critique pour son enregistrement des Cantiques de Lefébure-Wély en 1995. Il se produit en France et à l'étranger, en concerts publics ou privés, ou invité de festivals (Festival d'Île-de-France, les Voix sur Berges, Festival des 2 Rives, Festival international de Tirana).

En 2023, l'ensemble vocal réduit son effectif à 1 par voix, se place sous la direction de Jean Fortunier-Cateland et devient l'Ensemble l’Égide.

Les musiciens

Jean Fortunier-Cateland

Direction

Jean Fortunier-Cateland découvre le chœur lors de sa scolarité à la Maîtrise de la Loire où il étudie la technique vocale, le chant choral, l’accompagnement au piano, la composition et la direction de chœur. Parallèlement à des études littéraires en classe préparatoire puis à l’Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, il poursuit sa formation musicale au CRR de Boulogne-Billancourt puis au CNSMD de Lyon dans la classe de Christophe Grapperon.

Il est le fondateur et chef de l’Ensemble vocal de l’ENS, composé d’une vingtaine de chanteur·euses, qui a pour ambition d’explorer la recherche-création appliquée au domaine choral.

Il a eu l’opportunité de travailler avec des chef·fes tel·les que Mathieu Romano, Martina Batič, Marianne Guengard, Nils Schweckendiek ou Régine Théodoresco. Soucieux de toujours élargir sa pratique artistique, il s’engage régulièrement dans des projets interdisciplinaires aux côtés de comédien·nes, de metteur·euses en scène et de danseur·euses.

Sebastián Vargas

Luth | Théorbe

Sebastian Vargas  a étudié le luth renaissance, la guitare baroque et le théorbe auprès de Javier Hinojosa, Eric Bellocq, Charles Édouard Fantin et Vincent Dumestre.

En tant que théorbiste et continuste il s'est produit dans plusieurs ensembles tels que La Maîtrise de Versailles, Akâdemia, le CMBV et Le Poème Harmonique.

Parallèlement à une carrière pédagogique et à son travail musicologique auprès du Poème Harmonique, il a réalisé plusieurs créations contemporaines avec le CNSMDP et une maîtrise de recherche à la Sorbonne sur l'Opéra romain au XVIIème siècle. 


Emilie Carrière

Soprano

Enfant, Émilie passe ses lubies vocales à s'égosiller sur l’air de la Reine de la nuit. Mais, au conservatoire, elle choisit le piano et la clarinette. A 25 ans, elle se découvre soprano en accédant au Chœur de Paris XIII sous la direction de Pierre Molina. 

Samuel Muller devient son professeur de chant et l’oriente vers Jan Jeroen Bredewold et l’Ensemble Vocal Pythagore. Elle y vit des expériences riches : sur un chariot, dans un bal costumé, au fond de cachots… Et sa plus belle récompense, dans un service de gériatrie où, alors qu’elle incarnait la Musica, un des patients s’écria : « Quelle horreur ! ».

En 2016 elle rejoint La Petite Suite, dirigée par Olivier Plaisant, et en 2023 le chœur Poséidon, dirigé par Arnaud Condé. Elle collabore également avec L’Ensemble Musical pour la paix, fondé par Bachir El Chami.

 A Tours, elle devient l'élève de Muriel Marschal et se découvre bien moins lourde qu’elle ne le pensait (comprendre : soprano léger).


Valentine Deprez

Alto

Valentine Deprez naît dans le nord de la France où elle commence ses études musicales par le violon. Elle passe par le conservatoire de Lille et y obtient son baccalauréat TMD en 2017. 

N’arrivant que difficilement à gérer les 4 cordes de son violon, elle préfère abandonner pour se concentrer sur ses deux (seules) cordes vocales. Elle commence alors le chant lyrique au conservatoire de Bobigny dans la classe de Robert Expert et Anthony Lopapa et suit en parallèle les enseignements de Leïla Benhamza.

De projets en projets Valentine tombe amoureuse du répertoire vocal polyphonique. Elle chante alors dans différents chœurs tels que le chœur de l’orchestre de Paris (direction Lionel Sow, Marc Korovitch), le Yellow Socks choir (direction Frédérique Pineau) ou le chœur Poséidon (direction Arnaud Condé).

Chantant dans les pupitres d’alto, elle finit par s’agacer de n’être jamais le centre de l’attention et décide donc de se former elle même à la direction de chœur auprès de Marianne Guengard. Elle obtient son Master de Direction de chœur en 2023 et continue sa formation auprès de Catherine Simonpietri. 

Antonin Caors

Ténor | Haute-contre

Élevé avec une grosse caisse par un violoncelle et une Stratocaster, ce parisien irrédemptible est venu au chant pendant ses études supérieures parce que "ça se déménage quand même plus facilement qu'un piano".

Définitivement féru de plaisirs collectifs, Antonin fréquente avec gourmandise les chœurs amateurs de haut niveau franciliens depuis 2005, et met son timbre de haute-contre et de ténor à la française au service—non exclusif—du répertoire baroque, son répertoire de prédilection.

Il se perfectionne en chant lyrique auprès de Guillemette Laurens, et collabore en choriste ou soliste avec des chef·fes et des formations qui ont en partage le goût de l'exploration, de la découverte musicale, et de l'exigence: à l'Ensemble Vocal du COGE avec Silvio Segantini, Béatrice Warcollier, Rémi Aguirre-Zubiri, Antoine Bretonnière, avec Les Folies du Temps d'Olivier Dejours, ou plus récemment avec La Petite Suite d'Olivier Plaisant, L'ensemble Bergamasque dirigé par Pierre-Louis de Laporte ou Le choeur Poséidon d'Arnaud Condé.

Toujours prêt à démonter un clavecin ou à discuter de l'arithmétique des tempéraments, vous l'apprivoiserez aisément avec un curry relevé, un verre de Malbec ou des tritons sauvages.

Nicolas Emond

Basse taille

Nicolas est chanteur depuis 1998, au sein de l'Ensemble Vocal des Hauts-de-Seine où il découvre qu'il n'est pas ténor, puis de l'Ensemble Vocal Pythagore qui  lui confirme qu'il n'y a pas de répertoire musical entre 1764 et 1976.

Il collabore régulièrement, comme tuttiste ou soliste, avec l'Ensemble Poséidon et la Petite Suite, et participe à différents projets artistiques avec le CRD de Pantin (les Indes Galantes), I Cieili Immensi (Alexander's Feast), Ad Libitum (création de la Petite Cantate pour le matin de Pâques), et Les Divertissements.

Il perfectionne sa technique vocale et son interprétation auprès de Nicole Uzan et Jan Jeroen Bredewold, et grâce à diverses collaborations avec Jean-Christophe Frisch, Marouan Mankar-Bennis, Olivier Plaisant, Marie-Louise Duthoit, Arnaud Condé, Charles Barbier, Caroline Marçot ou Samuel Müller.

Instrumentiste pitoyable, tant au clavecin qu'au piano, à l'orgue et à l'harmonium, il préfère les collectionner et les démonter plutôt que d'apprendre à en jouer. On peut quand même compter sur lui pour fournir l’Égide en instruments plus ou moins intéressants (guide-chant, thérémine, erhu, fifre, triangle...).